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Provenance:

Galerie Georges Petit, Paris, France;
Private Collection, Vancouver, BC, acquired from the above by descent

Literature:

A certificate of authenticity written by Mr. Yann Farinaux-Le Sidaner will be delivered to the buyer.

This painting will be reproduced under the number "LS 579" in the addendum of the Catalogue Raisonné, "Le Sidaner-L’œuvre peint et gravé," prepared by Mr. Yann Farinaux-Le Sidaner.

Note:

We would like to thank Mr. Yann Farinaux-Le Sidaner for his certification and his analysis on the painting.

“He [Le Sidaner] was uniquely concerned with discovering and noting the traces of life in the landscapes of houses, small squares, promenades and abandoned gardens, which have been his preferred subject.” (Gabriel Mourey, The Work of Le Sidaner, The Studio, 1901).

On his return from Bruges in May 1900, Le Sidaner met Rodin in Paris at a banquet given in his honour: "Why are you travelling so far?” asks the sculptor, who advised his young comrade to go and visit the Oise region. The latter was convinced, and settled in midsummer in Beauvais: "It is an enchanted country, by this extraordinary autumn,” he writes to his friends, “I work and I am happy, having discovered a nice refuge in provincial life, warm and quiet and pretty."

In Bruges, through the contemplation of sleepy towns, the artist found the direction his art would take. During the year spent in Beauvais, he affirmed his views on Intimism, by way of these evocative landscapes where the human figure has essentially no place. His Beauvais paintings, presented at the Salons of 1901, were met with acclaim: "It's the Maeterlinck of painting,” wrote Charles Saulnier.

On April 21, back in Beauvais the day after the "little" opening of the Salon de la Nationale, Le Sidaner drew a small courtyard at sunset. The work is a tribute to the nobility of its buildings, as well as to the statue of Doctor Ernest Gérard, the town’s former mayor, sculpted by Henri-Léon Gréber (who would sculpt the bust of the painter shortly thereafter). On April 24, he painted a study on panel and the next day began the final canvas in his studio, adding in the silhouettes of a patrol of soldiers in front of the statue. Sick with the flu and bedridden for four days, Le Sidaner completed his canvas on May 8, 9 and 23, delivering it on June 2 to his dealer, Georges Petit, with whom he was under contract, for the price of 500 francs.

« Il se soucie uniquement de découvrir et de noter les traces de la vie dans les paysages de maisons, de petites places, de promenades et de jardins abandonnés dont il a fait l’objet de sa prédilection. » (Gabriel Mourey, L’œuvre de Le Sidaner, The Studio, 1901).

A son retour de Bruges en mai 1900, Le Sidaner rencontre Rodin à Paris, au banquet donné en son honneur : « Pourquoi vous en aller si loin ? », lui dit le statuaire qui conseille à son jeune camarade d’aller visiter l’Oise. Ce dernier se laisse convaincre et s’installe au milieu de l’été à Beauvais : « C'est un pays enchanté, par cet extraordinaire automne, écrit-il à ses amis, je travaille et je suis content ayant découvert une bonne retraite dans une vie de province un peu tiède et tranquille et jolie. » »

A Bruges, l’artiste avait trouvé la direction de son art dans la contemplation des villes endormies. Au cours de l’année passée à Beauvais, il affirme sa conception de l’intimisme par des paysages d’évocation où la figure humaine n’a pratiquement plus sa place. Ses toiles beauvaisiennes présentées aux Salons de 1901 connaissent le succès : « C’est le Maeterlinck de la peinture », écrit Charles Saulnier.

Le 21 avril, de retour à Beauvais au lendemain du « petit » vernissage du Salon de la Nationale, Le Sidaner dessine le motif de Petite place au soleil couchant. L’œuvre est un hommage à la noblesse de ses bâtisses, ainsi qu’à la statue du docteur Ernest Gérard, son ancien maire, sculptée par Henri-Léon Gréber (qui bientôt réalisera le buste du peintre.) Le 24, il peint une étude sur panneau et, le lendemain, débute sa toile dans son atelier en ajoutant les silhouettes d’une patrouille de soldats devant la statue. Grippé et alité 4 jours, Le Sidaner termine sa toile les 8, 9 et 23 mai, et la livre le 2 juin au prix de 500 francs, à son marchand Georges Petit avec qui il est sous contrat."